par Rygobert Ndagazieka
Ebue nge, ku changer ve, ata bo teya,
Dans « Parle, seigneur, ton serviteur écoute », il y a une invitation (« parle, Seigneur ») et un engagement (« ton serviteur écoute »).
Il y a mille et une manières que Dieu utilise pour parler à son peuple : rêves, songes, visions, sa parole, une autre personne (femme, mari, enfants, frères, sœurs,etc.)
C’est par la vision que Vassuala, un indien, a entendu Dieu lui parler. Le seigneur demande à Vassuala : « As-tu quelque chose à m’offrir Vassuala? » Il répondit, tout ce qui est bon vient de toi, Seigneur; mais comme je sais peindre je peignerai une icône pour ton Eglise. Le seigneur répondit : « Le don de l’art vient aussi de moi ». Vassuala se creusant la tête ne trouva rien qu’il pourrait offrir à Dieu. Alors il répliqua : je n’ai rien à te donner. Le Seigneur lui dit : « il y a quelque chose que tu peux me donner », c’est « Ta volonté ». Surpris, il rétorqua : « mais je t’ai déjà donné ma Volonté ». Le Seigneur répliqua : « Je veux que tu m’offres ta volonté chaque jour ». Voila ce que Dieu demande à nous membre de la communauté famille chrétienne.
Quand le Seigneur nous parle, notre première réaction est souvent le refus, comme Moïse (Exode 3 : 11), ou Jérémie (Jérémie 1 : 6 – 7). Nombreux parmi nous refusent de prendre des responsabilités au sein de la Communauté Famille Chrétienne de Bruxelles. Nous privilégions nos intérêts, nous voyons notre petitesse, et nous ne cessons de nous justifier, comme Moïse et Jérémie, oubliant que c’est Dieu qui rend l’homme capable, et non notre intelligence ou notre sagesse humaines. Nous pensons toujours que nous n’avons pas d’expérience (1 Rois 3 : 7). Nous avons souvent peur du qu’en dira-t-on, peur de ne pas être à la hauteur, au lieu de chercher le secours dans la prière en demandant l’intelligence et la sagesse divine avec l’appui du Saint Esprit; comme l’avait demandé Salomon pour juger les deux femmes en dispute pour les enfants. Cette peur que nous éprouvons face à la tâche qui nous attend peut susciter la colère de Dieu.
Comme Moïse (Exode 4 : 1 – 17), nous trouvons des excuses. Mais comme Moïse, faisons finalement confiance à Dieu, laissons nous convaincre car nul ne nous protège contre Dieu, et nous ne trouverons pas de refuge en dehors de lui.
Par ailleurs Dieu nous assure de sa présence. « Je serai avec toi » dit-Il à Moïse (Exode 3, 12). « Je suis avec toi pour te délivrer » (Jérémie 1,8). Dieu donne la force et l’autorité nécessaires pour accomplir son oeuvre, aussi difficile et dangereux soit-elle (Marc 16 :17)
Nous ne devons par conséquent pas avoir laisser la peur nous dominer, ni s’inquiéter de nos faiblesses, ni de notre manque de connaissance de la bible, etc. Dieu est toujours présent à nos côtés, même dans les moments les plus difficiles. Il nous donne ses paroles et celui qui les met en pratique fait l’expérience de Dieu dans son coeur et dans sa vie. Dieu se révèle à nous par sa parole, cette parole qui était là au commencement (Jean 1, 1), cette parole qui est notre nourriture spirituelle, que tout chrétien doit manger en permanence.
En nous parlant, Dieu nous donne la clé d’une vie heureuse. Elle consiste :
A plaire à Dieu en faisant sa volonté chaque jour
Lui obéir et le servir, lui notre créateur, père et seigneur,
Savoir l’écouter
Connaître sa parole et apprendre ses voies.
En nous parlant, Dieu nous donne les conseils et nous remet sur le droit chemin. Il nous oriente dans notre vie. Il nous construit car sa parole est constructrice, créatrice de joie et de bonheur (Deutéronome 10 : 12 -13.; 12 : 28).
En nous parlant, Dieu entre en relation avec nous car nous avons été crées à son image. Il nous révèle son intimité et nous considère comme ses amis. Jésus l’a dit, « je ne vous appelle plus disciple, mais plutôt mes amis. » Il n’y a pas des secrets entre amis.
Di teya yai kuchange nge tima, pasula tima, me bilele ve disait Esaïe » Déchirons nos coeurs et non, nos habits ».
Ebue Nge.