Mes frères et sœurs dans le Seigneur Jésus-Christ, qui est le serviteur de Dieu ?
La Bible nous enseigne qu’un serviteur de Dieu est celui qui a voué sa vie au service de Dieu (prêtre, religieux, etc.).
Nous avons plusieurs types de serviteurs :
- Serviteur de Yahvé ;
- Serviteur inutile ;
- Serviteur vigilant.
Un serviteur est celui qui a des devoirs, des obligations envers un souverain, un État, une collectivité, et qui est à leur service.
Mes frères et sœurs, nous sommes tous appelés à vivre comme le Seigneur Jésus-Christ dans l’Église.
Considérez comme une joie extrême, mes frères, de faire face à toutes sortes d’épreuves.
Vous le savez, une telle mise à l’épreuve de votre foi produit l’endurance.
Et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, afin que vous soyez parfaits et intègres, sans qu’il ne vous manque rien.
Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, lui qui donne à tous sans réserve et sans reproches : elle lui sera donnée.
Mais qu’il demande avec foi, sans hésitation, car celui qui hésite est comme une vague de la mer, agitée et soulevée par le vent.
Qu’il ne s’imagine pas recevoir quoi que ce soit du Seigneur, s’il est partagé et instable dans toute sa conduite.
Que le frère d’humble condition tire sa fierté d’être élevé, et le riche, d’être humilié, car il passera comme l’herbe en fleur.
En effet, le soleil s’est levé avec un vent brûlant, il a desséché l’herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu. De même, le riche se flétrira dans toutes ses entreprises.
Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car sa valeur, une fois vérifiée, lui vaudra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu.
Lors de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. »
Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
Chacun est tenté par sa propre convoitise, qui l’attire et le séduit.
Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché, et le péché, parvenu à son terme, engendre la mort.
Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés :
les dons les plus précieux, les cadeaux parfaits, viennent tous d’en haut, descendus d’auprès du Père des lumières, lui qui, contrairement aux astres, n’est pas soumis à des variations ou des éclipses.
Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour que nous soyons comme les prémices de ses créatures.
Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère, car la colère de l’homme n’accomplit pas ce qui est juste aux yeux de Dieu.
C’est pourquoi, en rejetant toute souillure et tout excès de malice, accueillez dans la douceur la parole plantée en vous, celle qui peut sauver vos âmes.
Mettez la parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Car si quelqu’un écoute la parole sans la mettre en pratique, il est comme un homme qui regarde son visage dans un miroir, puis, après s’en être allé, oublie immédiatement à quoi il ressemblait.
Mais celui qui scrute la loi parfaite, celle de la liberté, et qui persévère, celui-là sera heureux dans son action.
Si quelqu’un se croit religieux, mais ne met pas un frein à sa langue, il se trompe lui-même : sa religion est vaine.
Devant Dieu notre Père, la religion pure et sans tache consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et à se garder sans tache au milieu du monde.
En bref : Dieu nous parle du service. Jésus-Christ a manifesté sa grandeur par le service envers l’Église et nous tous.
Aujourd’hui, le soi-disant serviteur de Dieu, quand on lui confie une responsabilité, cherche parfois à dominer, à classer les autres, et à s’autoproclamer l’homme le plus puissant, attirant toute l’attention sur lui.
Mes frères et sœurs, avoir une responsabilité signifie être au service des autres, se comporter avec une certaine humilité, comme un enfant, dans l’amour du Christ.
Par l’annonce de l’Évangile, Dieu nous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Les mensonges qui ont brisé nos vies, l’égoïsme, la haine, la trahison, sont à la racine de nos souffrances. Aujourd’hui, certains serviteurs font semblant de croire qu’ils sont justes, mais en réalité, Dieu nous attend tous au jour du jugement divin, et personne n’y échappera.
Que Dieu nous bénisse tous. Amen.
Frère Jean Macaire