Frère Jean-Marie GHAMBA

Frères et sœurs,

Si vous êtes un adepte, un fana de la religion du soupçon, il vaut mieux être conséquent avec vous même et, au lieu de vous laisser dominer par le soupçon, souvent sans preuve, vous confronter avec la personne que vous soupçonnez pour lui dire en face ce que vous soupçonnez.

Les soupçons sans preuve ne reposent sur rien, sinon sur un état d’esprit qui manque de confiance en soi et en l’autre. Soit, vous avez des preuves, et alors vous démontrez que vos soupçons sont fondés, soit vous n’avez aucune preuve et ce n’est pas avec des soupçons que vous établirez la vérité

En fait, les soupçons sont le résultat d’un manque de confiance dans l’autre, mais souvent aussi d’une jalousie à son égard, ou encore de mauvais sentiments entretenus (vengeance, haine, amertume, par exemple). Vous pouvez soupçonner votre femme, votre mari, vos enfants, vos amis, etc. de tous les maux qui vous touchent, et vous trouverez toujours dans son comportement des raisons plus ou moins valables pour entretenir vos soupçons

Au bout du compte, vous serez souvent perdant(e). Souvent, il y aura toujours quelqu’un à qui vous confierez vos soupçons et qui se chargera de les entretenir, parce que l’homme est ainsi fait.

Vivez vous mieux depuis que avez laissé les soupçons envahir votre coeur, vos pensées, vos sentiments ? Ce n’est pas sûr.

Dieu nous a créé pour aimer et non pour soupçonner ! Nous vivons ou nous aimons parfois vivre dans un milieu où le soupçon est une religion. On le retrouve partout: dans la rue, à l’école, au travail, même dans les lieux de prière, entre amis, époux, etc. Avec des soupçons, vous pouvez battre des montagnes, pendre des gens, salir des réputations et briser des couples et des familles.

Le soupçon est tenace et peut devenir une deuxième nature, à laquelle on ne peut échapper. Mais, c’est possible d’y échapper, si on n’accepte plus jamais qu’il vienne envahir notre cœur, polluer notre existence, gâter notre pensée, détruire notre relation avec les autres. Il faut dire NON, résister, ne plus nous abandonner à ce « plaisir » coupable.

Il faudrait se décider à faire confiance à l’autre, sinon il n’y a pas d amour et donc pas de relation sincère ! Et refusez d’entrer dans certaines conversations tenues par des personnes passées maîtres dans l’art de la confusion ou ne pas être soi même ce genre de personne.

Le mot de la fin est de cesser de vivre dans le soupçon. A vous de voir si le soupçon vous a aider à progresser sur le chemin de la foi, sinon cessez de vous torturer, de vous faire du mal, en imaginant des situations qui vous font souffrir et ne sont pas une solution à votre vie.

Que le Seigneur nous aide à nous débarrasser de nos soupçons et nous donnes la confiance en nous et en des partenaires dignes de confiance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *